Jean-Louis Murat

Boxset 3LP Edition Limitée 500 exemplaires numérotés

L’enregistrement de « Parfum d’acacia au jardin », le 03 décembre 2003, au studio Guillaume Tell dans les conditions du direct et en une seule prise permet à Jean Louis Murat de rester précurseur dans son art. En effet, en 2004, Murat sort son premier DVD, le format « explosif » des années deux-mille. Un live filmé dans un noir et blanc contrasté par Don Kent. Le copieux Lilith, sorti en août 2003 encore chaud, voilà qu'une nouvelle collection de chansons écrites tout spécialement pour l’occasion vient raviver notre appétit « muratien ». Tout en élégance, sans aucun fard de production, avec les accidents de la spontanéité qui distille toute la magie de Murat sur scène, il nous livre ici parmi ses plus belles chansons, dans leur état le plus brut, d'une écriture à la maturité superbe, plus productif que jamais, comme s’il courait après son propre temps perdu. Simplicité et retour aux bases, en compagnie de son groupe déjà présent sur Lilith : Fred Jimenez / Stéphane Reynaud, sa désormais section rythmique fidèle. Son vieux complice Christophe Pie en appoint guitare/clavier, et Camille en contrepoint féminin. Franc-tireur imprévisible, Murat décide de ne sortir cet album qu’en DVD (13 titres) agrémenté d’un CD (7 titres) tiré des répétitions des deux jours précédant, enrichit de versions alternatives et deux inédits « Chappaquiddick » et « Marquis ». Combinant, avec sa discipline d'artisan, son art crypté de rimes du Moyen Age aux jeux de mots, private jokes et contrepèteries, avec le blues du Delta, ces vinyles qu'il se passe en boucle. A l’occasion de l’anniversaire des 20 ans, voici enfin la version triple vinyle que tous les fans attendaient. Remasterisée depuis les masters orignaux et agrémenté d’un inédit : une version guitare / voix de « Parfum d’acacia au jardin ». En tirage de 500 exemplaires numérotés. Et ainsi rendre hommage à un artiste qui ne voulait jamais rester figé dans les conventions et désirant toujours innover dans son métier. Et comme le professe l'un des titres « Tout ce qui n'est pas donné est perdu ».